Michelle Obama a subi une fausse couche il y a 20 ans

WASHINGTON – Michelle Obama dit qu’elle s’est sentie «perdue et seule» après avoir subi une fausse couche il y a 20 ans et avoir eu recours à la fécondation in vitro pour concevoir ses deux filles.

«J’avais l’impression d’avoir échoué parce que je ne savais pas à quel point les fausses couches étaient courantes parce que nous n’en parlons pas», a déclaré l’ancienne première dame dans une entrevue diffusée vendredi à l’émission «Good Morning America», à ABC. «Nous sommes assis dans notre propre douleur, pensant que nous sommes en quelque sorte brisées.»

Mme Obama, qui est âgée de 54 ans, a révélé avoir subi un traitement de fertilisation en vue de concevoir ses filles, Sasha et Malia, aujourd’hui âgées de 17 et 20 ans, avec Barack Obama.

«J’ai réalisé cela à l’âge de 34 et 35 ans», a déclaré Mme Obama dans des extraits d’une émission spéciale d’ABC qui sera diffusée dimanche. «Nous devions recourir à la FIV.»

Ces révélations précèdent la publication, mardi, des mémoires de Mme Obama intitulés «Becoming», dans lesquels elle parle ouvertement de tout, qu’il s’agisse de grandir à Chicago, de lutter contre le racisme dans la vie publique ou de devenir la première dame noire du pays.

L’Associated Press a acheté et reçu avant sa sortie officielle un exemplaire de «Becoming», l’un des livres politiques les plus attendus de ces dernières années. Mme Obama a jusqu’ici donné peu de détails sur ses années à la Maison-Blanche. Et les mémoires d’anciennes premières dames, notamment Hillary Clinton et Laura Bush, deviennent généralement des succès de librairie.

Dans «Becoming», Mme Obama laisse échapper un moment de colère contre le président Donald Trump, écrivant comment elle a réagi sous le choc le soir où elle a appris qu’il remplacerait son mari dans le bureau ovale et qu’elle a essayé de «bloquer le tout».

Elle dénonce également la campagne de Donald Trump qui visait à remettre en question la citoyenneté de son mari, la qualifiant de fanatique et dangereuse. M. Trump avait laissé entendre que Barack Obama n’était peut-être pas né aux États-Unis, mais en sol étranger — son père était Kenyan. L’ancien président est né à Hawaii.

Elle exprime son incrédulité devant le fait qu’un si grand nombre de femmes aient choisi un «misogyne» plutôt que Hillary Clinton en 2016. Elle se souvient de la «fureur» qu’elle a ressentie après avoir vu la fameuse vidéo d’Access Hollywood, dans laquelle Donald Trump se vante d’avoir agressé sexuellement des femmes.

Mme Obama accuse également M. Trump d’avoir «traqué» Hillary Clinton lors d’un débat électoral. Elle décrit Donald Trump suivant Hillary Clinton sur la scène, se tenant à proximité et «essayant de diminuer sa présence».

Mme Obama lance sa tournée promotionnelle mardi, non pas dans une librairie, mais au United Center de Chicago, où des dizaines de milliers de personnes ont acheté des billets — d’un peu moins de 30 $ US à des milliers de dollars — pour assister à l’événement animé par Oprah Winfrey.0
 

Source:
http://www.genethique.org/fr/etat-civil-et-gpa-la-cour-europeenne-des-droits-de-lhomme-repondra-aux-questions-de-la-cour-de-70831