ENDOMÉTRIOSE : UN TRAITEMENT DE POINTE VA CHANGER LA VIE DES FEMMES MALADES
En France et dans le monde, une femme sur dix souffre d’endométriose. Malheureusement il n’existe pas encore de traitement réellement efficace. Deux équipes de chercheurs semblent cependant avoir mis au point un procédé révolutionnaire.
Voilà enfin un nouvel espoir dans la lutte contre l’endométriose. Les centaines de milliers de femmes qui souffrent au quotidien de cette maladie vont bientôt pouvoir êtres soulagées.
Des cellules souches contre l’endométriose
La « bonne » nouvelle est parue dans un journal spécialisé sur la recherche sur les cellules souches. Des équipes de chercheurs des universités de Keio à Tokyo et de Northwestern à Chicago ont réussi à développer in vitrodes cellules fonctionnelles de l’endomètre. Le principe novateur est déjà utilisé pour soigner d’autres afflictions.
Des cellules saines dites « pluripotentes induites » sont prélevées sur un sujet sur la peau ou la moelle osseuse. Elles sont alors génétiquement reprogrammées pour devenir des cellules utérines en bonne santé. Elles peuvent ensuite théoriquement remplacer le tissu dysfonctionnel de l’utérus, qui cause l’endométriose.
Cela représente la première vraie avancée thérapeutique en matière de traitement de l’endométriose. Une maladie qui vient causer des douleurs handicapantes mais aussi des problèmes de fertilité.
Un traitement de pointe efficace
En effet, d’après les chercheurs qui ont mené les études, son efficacité serait inégalée. Les cellules saines une fois transplantées dans l’utérus de la femme souffrant d’endométriose, vont se multiplier « intelligemment ». Elles réagiront bien à la progestérone libérée naturellement.
Alors que chez les femmes ayant une endométriose, les cellules « malsaines » se déplacent dans les trompes et les tissus musculaires des abdominaux. C’est précisément cela qui entraîne les très fortes douleurs.
Parallèlement à cette étude, l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris a lancé une grande enquête en France. Elle cherche un panel de 5000 femmes souffrant d’endométriose pour mieux comprendre la maladie.
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