Maternité de substitution: Histoire d’apparition

Le problème de l’infertilité – incapacité d’avoir un enfant, et par conséquent, continuer sa génération existait depuis l’antiquité. L’idée de la maternité de substitution est apparue aussi depuis longtemps.

Historiquement la « gestation pour autrui » est une des plus anciennes méthodes de lutte contre l’infertilité. La première mention de la gestation pour autrui remonte à l’ancien Testament. En effet, il est mentionné dans la Genèse 16 « Agar a accepté de porter un enfant d’Abraham et de le donner à l’épouse de ce dernier, Saraï». Cette pratique était très répondue dans des familles d’importance pour assurer le renouvellement de la génération, si la femme ne pouvait pas porter l’enfant.

L’histoire connaît beaucoup de cas similaires pour résoudre le problème de l’infertilité . Dans la maternité de substitution des concubines et des esclaves étaient utilisés comme une mère porteuse dans de nombreux pays à travers le monde.

L’arrivée des technologies avancées et le développement de la conscience éthique ont contribué à la recherche de nouvelles solutions au problème de l’infertilité. La Maternité de substitution dans sa forme actuelle est devenue possible après la découvert de la « fécondation in vitro » et insémination artificielle.
La première fécondation artificielle successive «in vitro» avec fécondation extracorporelle postérieure (FIV) a eu lieu en 1978 en Angleterre. Au résultat le premier « enfant de fivette », une célèbre Louise Brown est apparue au monde.

L’application de FIV, la gestation et naissance par la mère porteuse d’un enfant génétiquement étrange pour elle ( maternité de substitution absolue) a été premièrement effectué avec succès aux Etats-Unis en 1986.

A l’époque il existait uniquement la maternité de substitution traditionnelle. Le père et la mère porteuse étaient les parents génétiques uniques, et la fécondation se passait d’une manière naturelle. Dans ce cas l’enfant est porteur des gènes de son père biologique et ceux de la mère porteuse.

Aujourd’hui on utilise des méthodes de la procréation médicalement assistée, quand la mère porteuse n’est pas liée génétiquement à l’enfant. En effet, les ovules de la mère sont fécondés avec le sperme du père (ou des gamètes des donneurs) par la fécondation in vitro (FIV). Les embryons sont par la suite transmis dans l’utérus de la mère porteuse. C’est ce qu’on appelle la maternité de substitution gestationnelle.

En 2012, la procréation médicale assistée représente près de 3 % des naissances en France. Depuis 30 ans, à partir d’un moment quand Louise Brown est apparue au monde, plus de trois millions d’enfants ont été nés comme fivette. Cela veut dire que trois millions de couples ont eu la chance de franchir le problème de stérilité, devenir les parents aimant l’enfant bien attendu, l’héritier pour continuer les traditions familiales.

La Cour de cassation de la France a donné mercredi 5 juillet 2017 son feu vert à la reconnaissance légale de deux parents français pour des enfants nés de GPA à l’étranger. Desormais la femme du père biologique de l’enfant peut adopter son enfant et devenir une mère « légale ».