Marc-Olivier Fogiel raconte la GPA : « Mes filles savent comment elles sont nées. »

A l’occasion de la sortie de son livre « Qu’est-ce qu’elle a ma famille », Marc-Olivier Fogiel était l’invité de « Sept à Huit » sur TF1. Il raconte son recours à la gestation pour autrui qui lui a permis d’avoir deux adorables petites filles.

« Si vous me demandez ce que je suis, je suis d’abord papa », déclare Marc-Olivier Fogiel dans un long entretien accordé à l’émission « Sept à Huit ». Alors que la PMA et la GPA font débat à France, l’animateur apporte son témoignage dans un livre intitulé « Qu’est-ce qu’elle a ma famille », disponible en librairie dès ce 3 octobre.

Marié au photographe François Roelants depuis 2013, l’ancien animateur du petit écran est papa de deux petites filles, Mila (7 ans) et Lily (5 ans). A l’époque où le couple se dit « oui », l’adoption n’est pas encore ouverte aux couples homosexuels. Marc-Olivier Fogiel commence alors à envisager le recours à la gestation pour autrui aux Etats-Unis, mais ses réticences restent fortes, et ses questions sont nombreuses : « Je ne voyais pas comment on pouvait, à l’issue d’une grossesse, retirer un enfant à une femme qui l’avait porté sans qu’il n’y ait un traumatisme quelque part. »

Finalement, le couple se lance et décide de se rendre aux Etats-Unis où la GPA est légale, et même banalisée. Il faut commencer par choisir une donneuse d’ovocytes sur un fichier où sont indiqués des tas de renseignements, antécédents médicaux, photos, etc. Ensuite, il faut trouver une mère porteuse, celle à qui l’on inséminera les ovocytes fécondés de la donneuse.

Le couple fait alors la connaissance de Michelle. C’est elle qui donnera naissance à Mila, puis à Lily. « Elle s’était toujours dit que si un jour elle avait ses propres enfants, elle essaierait d’aider les autres. Elle a eu ses propres enfants – puisque c’est la loi au États-Unis, ces femmes, pour pouvoir être mères porteuses, doivent déjà être mères deux fois. » Un matin, Marc-Olivier Fogiel et son compagnon reçoivent un SMS de Michelle : « On attend un enfant ».

Devenu père de famille comblé, Marc-Olivier Fogiel a revu ses priorités. Il a levé le pied professionnellement et ne craint plus d’évoquer sa vie privée épanouie. « La paternité m’a changé totalement. Si vous me demandez, je suis d’abord papa. Depuis qu’elles sont nées, je crois que je pleure tous les jours. Les mots, les petits dessins, les je t’aime, la première fois que je les dépose à l’école. Je pleure tous les jours. Ça fait beaucoup rire mon mari. »

Si l’animateur du « Divan » sur France 3 comprend les questions des Français sur le sujet, « c’était les miennes auparavant », il n’estime pas que sa situation familiale soit plus complexe qu’une autre. « L’histoire est extrêmement simple. Mes filles savent comment elles sont nées. Plein de gens leur demandent, et l’aînée répond ‘tu vois bien que j’ai deux papas’. »

Quant à Michelle, toute la petite famille la retrouve chaque année aux Etats-Unis pour les fêtes de Noël. Un lien qui ne trouble pas les fillettes, assure Marc-Olivier Fogiel ; Mila et Lily faisant aisément la distinction entre leurs deux papas et la femme grâce à qui elles sont nées.